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HOMEOPATHIE - MEDECINES DOUCES PRIMUM NON NOCERE

9 octobre 2015

LA GRIPPE

LES ETATS GRIPPAUX

Infections virales contagieuses et épidémiques apparaissant à la fin de l’automne et l’hiver.

  1. A.   Etiologie :

Elle est virale. Les souches sont multiples et le vaccin doit être refait chaque année. Correspond- il chaque fois à l’épidémie en cours ?

Clinique : Incubation de un à trois jours.
Début brutal, fièvre élevée, courbatures, rachialgies, céphalées. Ces symptômes sont concomitants ou fréquemment suivis de catarrhe des muqueuses oro-pharyngées  et respiratoire.
L’évolution est souvent favorable. La température peut chuter et remonter vers le 3e 4e jour. C’est le V grippal.
Des complications peuvent apparaître en rapport avec  la virulence de la souche, ou sur un terrain fragile (vieillards, intoxiqués, maladies immunodéprimantes, virulence de la souche virale).

  1. B.   Traitement homéopathique

Au tout début on pourra avoir à prescrire : Camphora, Aconit, Belladonn

        -  Camphora (Camphre)   Distillation du bois de camphrier

           Frissons avec sensation de froid glacé par tout le corps avec besoin de se découvrir. Le nez coule ou est obstrué.
           L’air respiré semble glacé. Il n’y  a pas encore de fièvre. Prendre de suite Camphora 9CH   7 granules. Renouveler 3 granules suivant
           les symptômes.
           Il faut toujours avoir un tube de Camphora 9CH dans le sac ou la poche. Ne pas le prendre associé à un autre remède.

      - Aconitum napellus  Renonculacées  On utilise la plante entière fleurie

 Fièvre d’apparition brutale survenant après une exposition au froid sec, à un courant d’air. Le sujet est anxieux et physiquement agité. Il ne transpire pas (les parties couvertes peuvent être moites). Soif intense. Face rouge couché. Cette rougeur disparaît en position assise. Prendre Aconit 9 ou 15CH 7 granules. Renouveler 3 granules suivant les symptômes.

      -  Atropa belladonna   Solanacées      On utilise la plante entière fleurie

Fièvre brutale avec tête chaude, moite. Les pupilles sont en mydriase et le sujet ne supporte pas la lumière. Il ne supporte pas non plus le bruit, les secousses. Il a mal à la gorge et avaler lui provoque une douleur intense.

       -  Ferrum phosphoricum (Phosphate ferreux)

Le début est très progressif. La fièvre ne dépasse guère 38°, 38°5.  Le visage présente des alternances de pâleur et de bouffées de chaleur. Parfois il existe une épistaxis.
L’enfant n’aime pas rester au lit et bouge. Ces symptômes sont fréquemment suivis d’une otite et Ferrum phos en sera souvent un remède curatif et préventif.

Mais le grippé est souvent vu plus tard et ce sont des remèdes plus asthéniques qui seront indiqués :

  1. GELSEMIUM SEMPERVIRENS (Jasmin de la Caroline), arbrisseau, Loganiaceae

On utilise les parties souterraines séchées

Refroidissement l’hiver lors d’un redoux humide. Syndrome grippal par temps chaud. Fièvre avec courbatures, frissons intenses le long de la colonne vertébrale. Tremblements, abattement, somnolence, paupières tombantes, demande à être tranquille.  Absence de soif.  Céphalée occipitale. Parfois : transpiration abondante.

Donner Gelsemium de la 7CH à la 15CH.

     2. EUPATORIUM PERFOLIATUM  (Herbe à la fièvre) Asteraceae

On utilise la graine séchée

Remède de syndrome grippal avec fièvre accompagnée de frissons dans le bas du dos avec soif d’eau froide et endolorissement des os : meurtrissure des poignets et des mollets. Endolorissement des globes oculaires. Céphalée occipitale battante.
Besoin de changer de place sans soulagement. (# Rhus toxicodendron).
Laryngite avec enrouement et toux douloureuse avec répercution dans le thorax qui doit être maintenu.

Donner Eupatorium de la 4CH à la 15CH 

       3. RHUS TOXICODENDRON (Sumac vénéneux, Poison Ivy), arbuste,  Anacardiaceae

On utilise les jeunes rameaux feuillés frais récoltés en fin d’été                                 A. JOSEPH

Refroidissement après avoir été mouillé (piscine, averse de pluie, transpiration excessive…)  Fièvre plutôt matinale. Frissons en bougeant et en se découvrant accompagné d’une toux sèche.
Courbatures avec endolorissement qui l’oblige à bouger afin de ressentir un soulagement. Soif de boissons froides, de lait froid.
Transpiration générale sauf la face. Herpès péribuccal; Triangle rouge à la pointe de la langue.

Donner Rhus tox de la 4CH à la 15CH

 4. NUX VOMICA (Noix vomique), arbre,  Logoniaceae

Ce n’est pas vraiment un remède de grippe avec courbatures, mais il présente une hypersensibilité aux courants d’air, des frissons en se découvrant le nez bouché la nuit et fluent le jour, et une toux déclenchée en respirant de l’air froid. On note aussi des éternuements incoercibles au réveil. Le sujet est souvent irritable.

Donner Nux vomica de la 4CH à la 15CH

5.    BRYONIA ALBA, CRETICA, DIOICA,  plante grimpante, Cucurbitaceae

On utilise les organes souterrains frais.

Pas de courbatures. Il existe une sécheresse des muqueuses avec soif de grandes quantités d’eau froide à de longs intervalles.Céphalée frontale pressive avec douleurs dans les globes oculaires. Besoin de rester immobile couché sur le côté douloureux. Toux sèche douloureuse avec point de côté. Sueurs plus ou moins huileuses d’odeur acide.

Donner Bryonia de laCH à la 15CH

 6.   ARNICA MONTANA, plante vivace, Asteraceae

On utilise la plante entière fleurie fraîche

Sensation de contusion, de meurtrissure, de courbature dans tout le corps. S’il s’allonge il trouve le lit trop dur. Son visage est congestionné et son nez froid. Il change sans cesse de place.

Donner Arnica de la 4CH à la 15CH

  7. PYROGENIUM  Autolysat de tissu musculaire de porc spécialement élevés

On l’utilise comme complémentaire des remèdes sus-cités sans que le malade présente la fameuse dissociation du pouls et de la température. Surtout quand on suspecte une évolution infectieuse vers un phénomène suppuratif (sinusites, otites, bronchites).

Donner Pyrogenium de la 4CH à la 7CH.

 TRAITEMENT PREVENTIF

 INFLUENZINUM  (dilution du vaccin antigrippal réactualisé chaque année).

Préventif de la grippe, de nombreux schémas thérapeutiques sont préconisés.
Personnellement je donne 10 granules en 15CH tous les 15 jours du 15 octobre à fin avril.

 SERUM DE YERSIN  (Biothérapique : sérum antipesteux provenant d’animaux immunisés au moyen du bacille de Yersin, Pasteurella pestis

10 granules tous les 15 jours du 15 octobre à fin avril
Il faut le donner chez les personnes qui font des grippes graves ou qui risquent d’en faire (personnes âgées ou immunodéprimées).

 THYMULINUM (Thymuline) Hormone thymique de synthèse

On le donne en prévention des maladies infantiles et si on suspecte un sujet aux défenses immunitaires affaiblies. On doit ce médicament à Madame le Professeur BASTIDE et Coll. Suite à des travaux effectués sur la souris saine et immunodéficiente.

La meilleure dilution est la 9CH 5 granules ou une dose tous les 15 jours du 15 octobre à fin avril.

 Dr JO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 janvier 2015

Saignement de nez ou épistaxis

Encore appelé épistaxis le saignement de nez doit être traité. S'il arrive après un mal de tête chez une personne hypertendue il ne faut pas l'arrêter. Laissez couler le sang, la tête penchée en avant. Si le saignement perdure trop longtemps il faut l'arrêter.
En général pour stopper une épistaxis il ne faut jamais mettre la tête en arrière mais la mettre en avant. Il faut placer une mèche profonde dans la narine atteinte (faire une mèche avec un mouchoir en papier). Compresser fortement. L'enlever et en refaire une autre si nécessaire.
Donner de suite une dose de Phosphorus 7 ou 9 CH puis China et Arnica 9 CH 3 granules en alternant toutes les 2 minutes jusqu'à arrêt du saignement. Espacer les prises. Consulter votre médecin pour éventuellement cautériser une varice qui peut se trouver dans la muqueuse nasale.

18 février 2013

Echinacea

L'Echinacea est utilisée en homéopathie pour traiter les abcès, les furoncles., les infections cutanées. On l'utilise en moyenne dilution. 
En phytothérapie il a une action antivirale et stimule les défenses de l'organisme. Il est irremplaçable pour prévenir les refroidissements, la grippe, le rhume et les bronchites.

Il faut prendre 2 gélules par jour environ 20 jours par mois jusqu'à fin avril - mi mai pendant tout l'hiver. Cliquez sur le lien suivant.

http://www.complalimentaire.com

 

18 octobre 2011

ENSEIGNEMENT DE L'HOMEOPATHIE

Comme chaque année depuis 25 ans les cours de l'IHS reprennent le 16 octobre à Neuilly 85 rue de Chézy au Centre Hahnemann. Médecins, pharmaciens, représentants du corps de santé et leurs collaborateurs peuvent s'inscrire en m'envoyant un mail ou en téléphonant au 01 45 01 62 01

Les cours ont lieu une fois par mois le dimanche de 8h30 à 18h.
Tarifs: 875 euros par an repas compris

Etudiants (avec justificatif): 675 euros.

L'enseignement dure trois ans avec un examen chaque année. L'école prépare au diplôme universitaire de la Faculté de médecine de Bobigny. Pour des informations complètes allez sur le site de l'IHS

http://homeopathie-ihs.com/

12 avril 2009

GARDASIL VACCIN BIDON

Dimanche 12 avril 2009

GARDASIL VACCIN BIDON

vaccination et prévention du cancer du col de l’utérus

Des médecins espagnols réclament un moratoire pour l’utilisation de Gardasil°

mardi 11 décembre 2007


par Elena PASCA  (Cet article confirme ce que j'ai déjà écrit au sujet du GARDASIL!)

Au mois d’octobre 2007, les autorités sanitaires espagnoles ont introduit le vaccin Gardasil® [1] dans le calendrier vaccinal remboursé par l’assurance-maladie. Carlos Alvarez-Dardet, directeur du Journal of Epidemiology and Community Health, professeur de santé publique de l’Université d’Alicante, spécialiste des vaccins, a signé une virulente tribune dans le journal El Pais et appelé à une mobilisation civique au nom de la « défense du bien public ». Les plus de 3330 signataires de la pétition en cours demandent un moratoire sur l’utilisation du Gardasil® et dénoncent plusieurs éléments révélateurs :

  • Une campagne marketing très agressive qui fait passer la publicité d’un produit à vendre pour de l’information en santé publique et crée des besoins thérapeutiques basés non sur des preuves médicales mais sur la peur d’une souffrance hypothétique.

  • La campagne marketing laisse entendre que toute infection par le HPV serait une maladie à prévenir et non pas un facteur de risque. Or, dans près de 90% de cas, l’infection passe inaperçue, neutralisée par le système immunitaire.

  • La désinformation consistant à faire croire que le vaccin protège efficacement contre toutes les souches de HPV cancérigènes, alors que c’est loin d’être le cas.

  • Rien ne prouve que la prévention par le Gardasil® est efficace, puisque l’essai de phase III n’a duré que trois ans, avec des résultats peu probants [2], alors qu’un cancer risque de se déclarer 30 ans ou plus après une infection. En outre, les indices actuels montreraient plutôt une efficacité préventive contre les métaplasies, qui sont des lésions précancéreuses dues au papillomavirus, mais qui ne permettent pas de conclure à une efficacité contre les cancers eux-mêmes [3].

  • Il existe un risque non négligeable que le vaccin favorise l’infection par d’autres souches de HPV qui déjoueraient plus facilement les défenses immunitaires, avec des conséquences incontrôlables. Comme dans la vaccination anti-pneumococcique, avec l’apparition de souches multirésistantes, insensibles aux traitements.

  • Compte tenu du coût – 464 euros, plus la logistique – cette vaccination serait une charge financière énorme, de nature à déstabiliser à elle seule le financement du calendrier vaccinal, voire même du système de santé publique dans son ensemble. Elle réduirait de fait les dépenses utiles : les programmes de prévention non médicamenteuse, de dépistage et de traitement de cette forme de cancer.

  • Compte tenu de la faible incidence du cancer du col de l’utérus en Espagne rapportée aux coûts, la prévention d’un seul décès coûterait 8 millions d’euros à l’assurance maladie espagnole. Et il est impossible de dire si d’autres rappels seront nécessaires, puisque la durée de l’éventuelle immunisation n’est pas connue.

  • L’incidence très faible du cancer du col de l’utérus en Espagne fait qu’il ne peut être tenu pour un problème de santé publique. Mais l’inventivité des firmes compense cela. Elles savent exagérer la portée des risques ou alors inventer des « maladies », comme avec le traitement de la ménopause, en cachant les effets secondaires des traitements pendant des décennies. Compte tenu de sa propre histoire, « ce secteur ne jouit pas d’une grande crédibilité publique », qui justifierait d’en faire « le garant de notre santé », ironisent les pétitionnaires.

Lors d’une interview, Alvarez-Dardet s’insurge contre l’ampleur qu’a prise cette campagne en l’absence de toute information scientifique fiable et dénonce une situation inédite en Espagne, confinant à la « folie » et appelant une riposte civique. La responsabilité principale en revient à la publicité scandaleuse des firmes dont les excès ne sont pas limités par des mécanismes de contrôle, obligatoires dans d’autres secteurs. Cette campagne prospère dans une sorte de trou noir de la démocratie, profitable à la collusion des intérêts.

D’autres groupes de médecins ainsi que le porte-parole de la Fédération des associations de défense de la santé publique ont exprimé les mêmes réticences face au vaccin, exemple d’une dangereuse substitution de critères politico-commerciaux aux critères purement médicaux. L’appel à la riposte civique s’explique par la peur que le Gardasil® n’inaugure une série qui décrédibiliserait non seulement les vaccins, mais la médecine dans son ensemble, affirme le Dr Juan Gervás, du groupe d’études CESCA.

Deux formations politiques de gauche ont relayé la demande de moratoire au parlement

Mis à part les calculs spécifiques, l’argumentation vaut tout autant pour la France. En l’état actuel des connaissances, le risque que ce vaccin onéreux à l’efficacité incertaine remette en question les pratiques de prévention (utilisation du préservatif) et de dépistage (frottis cervico-vaginal) à l’efficacité démontrée, n’est pas acceptable.

Posté par Docteur JO à 19:16 - VACCINS - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

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10 février 2007

L'OBSERVATION DU MALADE EN HOMEOPATHIE

Avant tout interrogatoire, vous devez prendre l’habitude d’observer le malade dès que vous le voyez et pendant que vous lui dites bonjour.

Son attitude sur la chaise de la salle d’attente, puis dans la salle de consultation.

Sa taille, sa corpulence.

Sa façon de marcher, de s’asseoir, de parler (intonation de sa voix).

Son humeur (triste, gaie…).

L’aspect de son visage : la couleur et le grain de la peau (est-elle sèche, grasse, « huileuse » ?) la présence de varicosités, de verrues. L’aspect des paupières (œdème des paupières supérieures ou inférieures).

 

L’interrogatoire

 

Pourquoi le patient vient-il consulter?

Vous pouvez poser cette question de façon classique : Pourquoi venez-vous me consulter ?

De façon moins protocolaire : Que puis-je pour vous ?

Demandez-lui qui l’envoie chez vous.

Dans tous les cas sachez lui sourire afin de le mettre à l’aise. Il n’y a rien de plus désagréable qu’un médecin à l’expression et au regard figés qui se retranche derrière sa cravate ou derrière son « savoir », ou derrière son ordinateur.

 

Le sujet commence par se plaindre de troubles qui affectent une partie de son corps qui correspond à un « appareil ».

Laissez le parler et ne l'interrompez qu'à bon escient. Posez des questions plus approfondies sans vous éloigner de la préoccupation du malade, c'est-à-dire de la région dont il souffre. Elargissez ensuite vos questions aux autres

« appareils ».

 Pour chaque appareil, vous pouvez être amené à poser les questions suivantes :

 

 a)      Appareil locomoteur

 La plainte la plus fréquente est la douleur. Il faut en connaître :

                  -
             le lieu (cou, dos, lombes, épaules, bras, avant-bras, mains, bassin, hanches, cuisses, genoux, jambes, pieds).

-                     la nature (piquante, brûlante, à type de crampe, de fourmillements, de sensation de rétraction, lancinante, irradiante, fixe, erratique),

-                      les horaires (modalités de rythme).

-                      Avez-vous des troubles de la marche, les chevilles qui enflent, des varices ?

-                      Votre douleur est-elle aggravée par temps humide ?

-                      Votre douleur est-elle aggravée par la chaleur ?

-                      Que faites-vous pour soulager vos douleurs en dehors de la prise de médicaments ?

 

 b)        Appareil digestif

 -                      Avez-vous un gros appétit ?

-                      Quels sont les aliments que vous préférez ?

-                      De quoi se compose votre petit déjeuner, votre déjeuner, votre dîner ? (vous saurez ainsi si le sujet prend une entrée, un plat et un fromage ou un dessert). Il faut parfois demander tous les aliments pris pendant les deux ou trois derniers jours.

-                      Mangez-vous entre les repas ?

-                      Quelles sont les boissons que vous prenez dans la journée, quelle quantité et à quel moment ?

-                      Vous levez-vous la nuit pour manger ?

-                      Quels sont les aliments que vous n’aimez pas ou ne supportez pas ?

-                      Comment digérez-vous ?

-                      Comment allez-vous à la selle ?

-                      Avez-vous des hémorroïdes ?

 

c)      Appareil respiratoire

                  -                      Faites-vous des rhino-pharyngites, des sinusites, des laryngites ?

-                      Etes-vous sujet aux angines ?

-                      Etes-vous allergique ?

-                      Faites-vous des bronchites ?

-                      Fumez-vous ?

 

Si les réponses sont positives, vous devez affiner les questions à la recherche d’éventuels remèdes. Par exemple, en cas de rhino-pharyngite, demander si l’écoulement est antérieur ou postérieur, fluide ou épais (blanc ou jaune), irritant ou non irritant.

Le nez est-il bouché ? Les deux narines ? Ou tantôt l’une, tantôt l’autre ? Le jour ou la nuit ?  En permanence ?

Ressentez-vous une sensation de sécheresse dans le nez ?

Avez-vous des croûtes dans le nez ?

Saignez-vous du nez ?

Existe-t-il des éternuements ? Quand vous éternuez, où ressentez-vous le picotement qui vous fait éternuer : au fond de la gorge, au palais, dans le nez, dans les oreilles ?

Etes-vous sujet à faire souvent des rhino-pharingites ?

 Si oui :        -           depuis combien de temps ?

-                      A quel moment de l’année ?

-                      Combien de crises faites-vous par an

 

 d)      Appareil circulatoire

                  -                      Avez-vous des douleurs dans les jambes ?

-                      Avez-vous les chevilles gonflées en fin de journée ?

-                      Supportez-vous facilement le  froid, le chaud ?

-                      Avez-vous des bouffées de chaleur ?

-                      Avez-vous des troubles thermiques la nuit ? transpirez-vous ?

-                      Comment vous comportez-vous dans les endroits fermés ?

-                      Avez-vous besoin d’air, d’ouvrir les fenêtres ?

-                      Avez-vous des varices ?

 

 e)      Appareil gynécologique

 C’est le plus souvent la femme qui est concernée.

      -                      A quel âge avez-vous été réglée ?

-                      Vos règles sont-elles régulières ?

-                      Avez-vous des douleurs, avant, pendant ou après les règles ? si oui, faire préciser le type de douleur, la localisation et l’éventuelle irradiation, l’horaire, les modalités d’amélioration ou d’aggravation.

-                      Celles-ci sont elles améliorées par l’écoulement ? ou aggravées par lui 

-                      Combien de jours durent vos règles ?

-                      Avez-vous des pertes blanches ? malodorantes, corrosives ?

-                      Avez-vous des caillots ?

-                      Prenez-vous du poids avant les règles, vos seins augmentent-ils de volume et sont-ils douloureux ?

-                      Avez-vous des douleurs lors des rapports sexuels ?

 

 f)       Appareil cutané

                  -                      Votre peau vous pose t-elle un problème ?

-                      Est-elle sèche, grasse ? à quel endroit ?

-                      Avez-vous des démangeaisons ?

-                      Avez-vous fait des allergies cutanées ?

-                      Avez-vous fait de l’herpès, de l’eczéma, du psoriasis, des mycoses, des infections (abcès, anthrax…) ?

-                      Comment sont vos cheveux ?

-                      Comment sont vos ongles ?

-                      Avez-vous fait des verrues ? (Recherchez de l’hyperkératose aux talons).

-                      Avez-vous les extrémités froides, chaudes, moites ?

-                      Transpirez-vous facilement, à quel moment, de quelle région du corps ?

-                      Cette transpiration est-elle malodorante ?

 

 e)      Appareil urinaire

                  -                      Avez-vous des problèmes pour uriner ?

-                      Urinez-vous souvent, beaucoup ?

-                      Vous levez-vous la nuit pour uriner ?

-                      Avez-vous des douleurs en urinant ?

g)      Système nerveux et psychisme

                  -                      Etes-vous optimiste ou pessimiste ? De façon permanente ou en quelles occasions ? A quel moment ?

-                      Avez-vous des réveils difficiles ?   

-                      A quelle heure vous couchez-vous ?

-                      Vous endormez-vous facilement ? Vous réveillez-vous la nuit ? Faites-vous des cauchemars ?   

-                      Lorsque vous avez des problèmes, vous confiez-vous facilement ? Est-ce que vous les gardez pour vous ? Est-ce que vous les ressassez ?   

-                      Vous mettes-vous facilement en colère ?

-                      Etes-vous autoritaire ? supportez-vous que quelqu’un vous contredise ?

-                      Etes-vous rancunier ?

-                      Etes-vous susceptible ?

-                      Avez-vous eu des chagrins importants (deuils, problèmes de santé, problèmes professionnels, personnels).

-                      Avez-vous été traité pour état dépressif ?

-                      Avez-vous des problèmes de mémoire ?

-                      Avez-vous des maux de tête ? des vertiges ?

-                      Avez-vous des problèmes de vue ?

 

      h)      Les antécédents

                  -                      Personnels,

-                      familiaux

 A la suite de cet interrogatoire qui n’a pas la prétention d’être exhaustif, il va de soi que vous devez examiner le sujet comme tout bon médecin et prescrire si nécessaire les examens biologiques, radiologiques, endoscopiques, nécessaires à son état et à son âge.

La recherche du ou des médicaments appropriés ne dispense pas du diagnostic nosologique et de l’orientation éventuelle vers un confrère plus compétent.

La compétence d’un médecin passe par la connaissance des limites de sa propre compétence.

 

Dr JO

    

10 février 2007

REFLEXIONS SUR L'HOMEOPATHIE

Il serait excellent que tout médecin ait la possibilité d'expérimenter un grand nombre de médicaments sur lui-même. Sa compréhension de leurs effets en serait tout autre"

(Boulgakov)

 

L'homéopathie s'est offerte cette « possibilité » plus de cent ans auparavant grâce au Docteur Samuel Hahnemann et à ses disciples. De cette expérimentation purement humaine est née la matière médicale des médicaments homéopathiques. Ce livre vous présentera des conseils et des traitements homéopathiques. Certains d'entre vous connaissent le terme. D'autres n'ont jamais entendu parler d'homéopathie. Quelques uns ont entendu des « sons de cloche » dont ils retiennent le son sans en connaître la portée. Il leur est donc impossible d'émettre une opinion sur l'homéopathie.

On ne peut pas parler d'un film que l'on n'a pas vu, d'un livre que l'on n'a pas lu.

Nous allons essayer d'être clair et concis, car nous ne pouvons pas dans ce livre développer un tel sujet.

L'homéopathie utilise les trois règnes : animal, minéral, végétal (l'homéopathie n'est pas « la thérapeutique par les plantes » qu'est la phytothérapie).

 

 

Qu'est-ce que l'homéopathie ?

     Le médecin utilise les produits de ces trois règnes, selon la « Loi de similitude » qui consiste à donner à un sujet malade, une substance capable, sur un sujet sain (en bonne santé et sensible à cette substance) de provoquer des symptômes semblables à ceux que présente le malade.

-         Les substances utilisées subissent des dilutions dont le nombre est marqué sur le tube. A chaque dilution, il est nécessaire d'effectuer une agitation ou succussion. La dilution obtenue va imprégner les granules qui se trouvent dans les tubes ou les globules qui se trouvent dans les doses*.

 

 

Exemple : Arnica montana 9 CH signifie que l'Arnica a été dilué 9 fois.

C : centésimale (ici la neuvième).

H : hahnemannienne du nom de Samuel HAHNEMANN, médecin allemand né en 1755 et mort à Paris le 2 juillet 1843.

Il est enterré au cimetière du Père Lachaise.

 

Le nombre de granules indiqué par le médecin se mettra sous la langue (absorption sublinguale). De même, tout le contenu du petit tube de globules (appelé : dose*) sera placé sous la langue. Cette absorption se fera  exactement comme la prise sublinguale d'un comprimé de trinitrine, ou la prise sur un sucre d'une dilution d'un allergène.

Les dilutions Hahnemanniennes

Elles sont faites à l'aide de flacons séparés, lavés à l'eau et séchés.

Technique : « Mettez dans le premier flacon une partie en poids de la substance de base, complétez à cent parties en volume au moyen du véhicule approprié. Secouez au minimum cent fois. La dilution obtenue est la 1eCH (première centésimale Hahnemannienne). Prélevez une partie en volume de cette première CH, versez-la dans le deuxième flacon contenant déjà 99 parties du véhicule. Secouez également cent fois. La dilution ainsi obtenue est la 2e CH (2CH). Opérez de la même manière jusqu'à la dilution voulue. »

Il existe des dilutions décimales qui sont préparées de la même manière : 1DH ou 1X, 2DH ou 2X etc.

Les dilutions les plus employées sont les 4CH 5CH 7CH 9CH 12CH 15CH 30CH, au centième, en flacons séparés.

Extrait du livre du Docteur Alain JOSEPH paru chez Maxi-Poche: les gestes qui sauvent, les gestes qui préviennent, approche homéopathique (épuisé).

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 
   
     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


10 février 2007

QU'EST-CE QUE L'HOMEOPATHIE

C'est une méthode thérapeutique qui ne s'oppose absolument pas à la médecine dite classique telle qu'elle est enseignée sur les bancs des Facultés de médecine.

Tout médecin homéopathe possède un diplôme de Docteur en médecine et est donc apte à pratiquer la médecine classique s'il le juge nécessaire. Il doit expliquer au patient sa démarche thérapeutique et lui faire comprendre qu'en cas d'échec des médicaments homéopathiques, il peut prescrire un traitement classique.

L'opposition entre les deux thérapeutiques (homéopathique et allopathique) allègrement entretenue par certains médecins, qu'ils soient allopathes ou homéopathes n'a pas lieu d'être. Toute discussion ou controverse à ce sujet est nulle et non avenue. Il faut parler de ce que l'on connaît, c'est à dire de ce que l'on  pratique (ou que l'on a pratiqué), sinon se taire. Il faut laisser les a-priori aux ignorants.

Il est donc facile de comprendre qu'un médecin qui connaît bien l'Homéopathie (cela exige trois ans d'études et non quelques séminaires glanés à droite et à gauche) examine, ausculte, palpe le patient, prend sa tension artérielle, prescrit si nécessaire, des examens complémentaires : prise de sang, radiographies, échographies, scanner, IRM... et oriente éventuellement le patient vers un médecin spécialiste. Rien de bien extraordinaire à tout cela.

Mais qu'a donc de si extraordinaire la consultation homéopathique?

Elle nécessite un interrogatoire plus poussé que la consultation habituelle. Pourquoi? Parce que la prescription du remède homéopathique nécessite de connaître la réaction individuelle du patient face à la maladie qui le touche. Que cette maladie soit aiguë ou chronique.

Afin de mieux comprendre ce que je viens d'écrire, je vais vous donner un exemple simple concernant une maladie aiguë telle que le coryza:

         -         Votre nez coule clair et cet écoulement irrite fort la marge du nez, vos yeux pleurent mais ne sont pas irrités, le nez vous pique et vous éternuez. Pauvre de vous! Prenez donc ALLIUM CEPA en 4CH 3 granules tous les 1/4 d'heure et espacez les prises dès l'amélioration des symptômes. Attention, dès que le nez ne coule plus, arrêtez de prendre Allium Cepa et laissez le nez un peu humide car si vous continuez à en prendre trop souvent,votre nez peut se boucher.

         -         Votre nez coule clair mais n'est pas irrité. Au contraire vos yeux pleurent, sont rouges et vous brûlent. Vous éternuez. Pauvre de vous! Prenez donc EUPHRASIA en 4CH en suivant les principes cités plus haut pour Allium Cepa.

         -         Votre nez coule, vos yeux pleurent et ces deux écoulements sont irritants. Vous éternuez. Pauvre de vous! Prenez donc KALI-IODATUM en 4CH 3 granules à répéter suivant l'intensité des symptômes. Espacez les prises dès l'amélioration de ceux-ci.

Pour une maladie chronique (maladie qui dure dans le temps, ou qui est récurrente), l'interrogatoire sera bien plus long. Le médecin homéopathe pose de nombreuses questions concernant l'historique de la maladie, le comportement du sujet dans la vie de tous les jours, ses réactions personnelles physiques et psychiques face à la maladie,les antécédents personnels et familiaux...

Ces questions sont posées dans le seul but de trouver le ou les médicaments homéopathiques adaptés à la maladie du patient, à sa constitution, à son terrain réactionnel. C'est la recherche de l'individualisation du remède.

Il y a la maladie et les signes pathognomoniques de celle-ci (ceux qui permettent de faire le diagnostic de cette maladie) qui sont les mêmes pour tout sujet atteint de cette maladie (avec des formes cliniques connues) et il y a les signes de la réaction individuelle du patient face à cette maladie et qui sont différents d'un malade à l'autre (en sachant que certains patients peuvent avoir des réactions individuelles semblables).

La longueur de la consultation homéopathique nécessitée par la recherche de la prescription médicamenteuse ne peut donc pas être assimilée (comme certains voudraient le faire croire) à la recherche d'un effet placebo dû justement à cette écoute. De toute façon, personne n'empêche un médecin d'être à l'écoute de ses patients. Encore faut-il qu'il s'en donne la possibilité ou qu'il en ait la possibilité. Ceci est un autre débat.

14 octobre 2006

LE PRINCIPE DE SIMILITUDE

Le Principe de similitude

Une substance, quelle qu’elle soit, capable de provoquer  à dose pondérable des symptômes pathologiques chez un sujet sain mais sensible, est potentiellement apte, à dose faible, non toxique, et spécialement préparée, de faire disparaître des symptômes semblables chez un patient qui les présente.

C’est le fameux similia similibus curantur.

L’homéopathie compare donc deux tableaux.

  1. Celui que la substance est capable de créer sur un sujet en bonne santé : c’est la pathogénésie de la substance.
  2. Le tableau clinique du patient.

Pour que ce principe de similitude soit correctement appliqué, il faut interroger intelligemment le patient afin de connaître ses symptômes et les modalités de ceux-ci et bien connaître la pathogénésie des remèdes qui est colligée dans la Matière Médicale homéopathique.

Le remède homéopathique nécessite pour agir une méthode de préparation et de dilution qui est bien codifiée.

Le remède doit couvrir à lui seul le maximum de symptômes pathologiques présentés par le patient.

Il existe une prédisposition du patient à l’action du médicament homéopathique. Cette prédisposition est d’autant plus importante que la similitude est forte.

Le remède homéopathique ne peut pas être déterminé uniquement sur le diagnostic d’une maladie. Il nécessite la prise en compte globale des symptômes du sujet.

 

Pathogénésies

La substance expérimentée sur l’homme sain va produire des symptômes physiques et psychiques dont l’association va constituer la pathogénésie de cette substance. Ces symptômes seront complétés par ceux de la toxicologie aigue ou chronique de la substance (s’il s’agit d’une substance toxique). S’ajoutera à cela les symptômes qui sont régulièrement guéris par cette substance et qui représentent l’expérience clinique.

La finesse séméiologique  obtenue par ce type d’expérimentation ne peut l’être que sur l’homme. L’expérimentation animale ne pourrait pas donner de tels résultats.

Les sujets « bons répondeurs » seront ceux qui présentent des symptômes lors de l’expérimentation. Les « sujets sensibles » sont ceux qui réagissent » à l’action du remède.

 

Provenance des substances

Les substances utilisées viennent des trois règnes.

      a)      végétal : fleurs, feuilles, racines, rhizomes, graines, plante entière…

b)      animal : abeille, serpents, crustacés, extraits de secrétions animales…

c)      minéral, chimique, biologique.

 

L’homéopathie utilise le nom latin des substances qui est le nom scientifique international.

On a voulu expliquer l’action de l’homéopathie par l’inversion d’action selon la dose, plus connue sous le nom de loi d’Ardnt-Schultz encore appelée l’Hormesis : « les fortes concentrations inhibent et les faibles concentrations stimulent ». C’est donc une inversion dose-effet. « L’hormesis ne s’applique qu’à des doses faibles mais pondérables et qu’à certaines substances » (Guermonprez).

Il est certain qu’en pratique, l’action d’inversion selon la dose sera différente selon la substance utilisée et selon la sensibilité du patient.

La Folliculine en dilutions a une action stimulante jusqu’à la 5CH, régulatrice de la 7 à la 12CH et inhibitrice (action antifolliculine), de la 15 à la 30CH.

Nux Vomica, Colocynthis répondront à l’action d’inversion selon la dose.

Sulfur, grand centrifugeur en basse dilution, fera « rentrer » un eczéma en haute dilution, mais son action sur la peau est utilisé en médecine classique en particulier en médecine thermale.

Lycopodium n’a aucune action thérapeutique en médecine classique. Son action remarquable hépato-digestive et cutané n’est mis en évidence que par la technique de dilutions homéopathique.

Solidago, Chelidonium, Carduus marianus, hamamélis, Aesculus, ont une utilisation homéopathique identique à celle utilisée en phytothérapie.

 

 

Pour conclure, nous dirons que la prescription du remède homéopathique n’est pas chose facile.

-          Le principe de similitude est lié à la matière médicale des remèdes qu’il faut absolument connaître. La matière médicale ne s’apprend pas par cœur, elle nécessite une bonne compréhension globale du remède qui ne peut « sortir » que suite à un bon interrogatoire.

-          La recherche du similimum est indispensable mais il ne faut pas hésiter à donner parfois des remèdes complémentaires, un ou deux simile afin de couvrir l’ensemble des symptômes, sans pour autant tomber dans une cafouillothérapie complexiste qui risque de devenir systématique et qui n’est plus de l’homéopathie. L’utilisation du drainage est une autre histoire. Ce n’est pas du complexisme.

-          Le choix de la dilution est régit par des règles de base que seule la pratique permet de moduler.

-          Enfin pour soigner les cas chroniques, il faut connaître, l’histoire des antécédents personnels et familiaux. Eux seuls permettront de mettre en évidence le terrain et orienteront vers la prescription de remèdes irremplaçables pour obtenir une amélioration durable, voire une guérison de la maladie.

 

 

Dr JO        14.10.06

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 octobre 2006

HISTOIRE DE L'HOMEOPATHIE

Histoire de l'homéopathie

( La vie de Samuel HAHNEMANN)

 

 

 

Christian-Frédéric-Samuel HAHNEMANN vint au monde le 10 ou le 11 avril 1755. En tout cas aux environs de minuit.

Son père Christian-Gottfried était peintre à la manufacture de porcelaine de Meissen.
Sa mère Jeanne-Christianne SPIESS était la fille unique d’un capitaine dans un régiment du de Saxe-Weimar.

Il eut une jeune sœur Charlotta et un jeune frère Auguste.

Nous avons peu de détails sur l’adolescence d’Hannemann.

De 16 à 20 ans S. H. étudie à l’école de Saint-Afra à Meissen où il est le protégé du directeur MULLER.
En juillet 1775, il quitte Meissen et va poursuivre ses études à Leipzig.

A ses professeurs de Saint Afra, il fait un discours d’adieu en latin sur « la merveilleuse conformation de la main de l’homme ».

Il a « vingt ans et vingt thalers en poche ».

Au bout de deux ans, il quitte Leipzig pour Vienne. Là, il rencontre le Docteur QUARIN médecin de l’impératrice Marie-Thérèse et directeur de l’hôpital des Frères de la Miséricorde.

Hahnemann s’attache ensuite à Samuel de Bruckental gouverneur de Transylvanie qu’il suit à Hermannstadt. Il fréquente la loge maçonnique « Saint André aux trois lotus ».

Il quitte l’Autriche,  revient en Allemagne et se fixe à Erlangen.

Le 10 août 1779 il soutient sa thèse Conspectus adfectuum spasmodicorum aetioligicus et therapeuticus (considérations sur les causes et le traitement des états spasmodiques).

 

Hahnemann s’installe à Hettstedt en Mansfeldchen. Ville de trois à quatre mille habitants. Il se livre à des expériences de chimie dans le laboratoire du pharmacien HAESELER.                      

Le 17 novembre 1782, il épouse Jeanne-Léopoldine-Henriette KUCHLER, fille de la femme de Haeseler. Hahnemann s’installe à Gommern. Il a une fille, Henriette.

Il part à Dresde, puis à Leipzig. En 1786 et 1788 il a deux autres enfants.

Il s’assure l’entretien des siens par des traductions et des écrits.

Il écrit un traité d’hygiène : L’Ami de la Santé.

 

C’est alors qu’Hahnemann traduit la « Matière médicale » de CULLEN. Il s’aperçoit que Cullen donne sur l’action du quinquina des explications contradictoires. Il décide d’expérimenter sur lui-même l’action du quinquina. L’absorption du quinquina deus fois par jour pendant plusieurs jours lui cause tous les symptômes de la fièvre intermittente.

Hahnemann en déduit le principe : « Le quinquina qui détruit la fièvre provoque, chez le sujet sain, les apparences de la fièvre ». La loi de similitude était née. On est en 1790.

Hahnemann déménage souvent. D’abord à Gotha, puis à Molschleben, enfin à Pyrmont en janvier 1795. Hahnemann a alors sept enfants.

En 1796 il est à Koenigslutter à la frontière du pays de Magdebourg.

Hahnemann publie le résultat de ses expériences dans le « journal de médecine pratique » dirigé par son confrère Hufeland sous le titre «  Essai d’un nouveau principe sur les vertus curatives des substances médicinales

 

 

Il écrit : « Pour guérir radicalement certaines affections chroniques, on doit rechercher des remèdes qui provoquent ordinairement dans l’organisme humain une maladie analogue, et le plus analogue possible ». Le similia similibus est né et deviendra similia similibus curentur en 1810.

Les doses fortes et fréquentes entraînant des aggravations, Hahnemann doit prescrire des doses plus faibles et espacées.

La vie matérielle de Hahnemann est toujours aussi difficile. Il va à Hambourg puis à Moelle im Lauenbourg.

En 1801 il s’installe avec sa famille à Machern, prêt de Leipzig, puis revient à Dessau après être passé à Erlenbourg et à Wittenberg..

En 1804 il est à Torgau où il reste sept ans.

En 1803, 1805 et 1806 il a trois filles : Eléonore, Charlotte et Louise. Sa vie est plus aisée. Il achète une maison.

 

En 1805 il édite : « Aesculape dans la balance ». Dans ce livre il fustige les médecins qui prescrivent des recettes toutes faites fabriquées par les pharmaciens. Il fait paraître « Fragmenta de viribus medicamentorum positivis, sive in sano corpore humano observatis » et un petit livre « Médecine de l’Expérience ».Dans ces deux ouvrages, il expose ses expérimentations et les fondements de l’Homéopathie.

 

En 1807, il publie : « Indications sur l’usage homéopathique des remèdes et leur utilisation jusqu’à ce jour dans la pratique ».

En 1808 il envoie une lettre au Professeur HUFELAND intitulée : « Lettre à un médecin du Haut Rang sur l’urgence d’une réforme en médecine ».

Dans le premier semestre de 1810 il publie son ouvrage principal : « l’Organon de l’Art de guérir ».

A partir de 1812, S.Hahnemann fait des conférences à l’Université de Leipzig. Dans celles-ci, il attaque avec trop de véhémence l’école officielle, si bien que les auditeurs se font de moins en moins nombreux. Certains élèves deviennent malgré cela, ses premiers disciples. Hahnemann les accueille chez lui dans la maison du « Drapeau d’or ». Il s’agit de : FRANZ, GROSS, HARTMANN, HORNBURG, LANGHAMMER, les deux frères RUCKERT, WISLICENUS et surtout STAPF.

Hahnemann dû ensuite subir des attaques répétées de confrères et en particulier du Professeur CLARUS haute personnalité médicale de Saxe. Les apothicaires poursuivaient Hahnemann (qui fabriquait ses médicaments) de leur animosité.

En juin 1821, il quitte Leipzig pour Koethen où le duc d’Anhalt-Koethen lui offre asile et protection. Un de ses disciples, Mossdorf le suit et épouse la plus jeune de ses filles, Luischen, âgée de seize ans.

A Koethen Hahnemann écrit le « Traité des Maladies chroniques » et une « Etude sur le Choléra ».

En 1823, il fait paraître la deuxième édition de la « Matière médicale pure ».
En 1828, paraît le « Traité des Maladies chroniques ». Des malades viennent de toute l’Europe consulter Hahnemann. Une épidémie de choléra ravage la Russie, l’Autriche-Hongrie et pénètre en Prusse. Hahnemann obtient des guérisons remarquable en utilisant et préconisant l’utilisation du Camphre, du Cuivre et de l’Ellébore blanc.
En 1832 et 1833, il publie « Répertoire des remèdes antipsoriques » et « Répertoire des remèdes homéopathiques ».

La création de l’hôpital homéopathique de Leipzig présidé en un premier temps par Maurice Muller assisté de Hartmann fut une grande joie pour Hahnemann. Mais les dissensions nombreuses aboutirent à la présidence d’un pseudo homéopathe, d’un Judas de l’homéopathie nommé FICKEL et le 4 octobre 1842 l’hôpital fut désaffecté et la maison vendue à un commerçant.

En octobre 1834 Mademoiselle Marie-Mélanie d’HERVILLY fille « adoptive » du peintre LETHIERE arrive à Koethen. Elle a 30 ans… Elle se marie en secret avec Hahnemann et l’amène à Paris.

A Paris, l’Académie de Médecine demande au ministre GUIZOT d’interdire à Hahnemann d’exercer. Guizot répondit qu’Hahnemann « est un savant de grand mérite. La science doit être pour tous. Si l’homéopathie est une chimère ou un système sans valeur propre, elle tombera d’elle-même. Si elle est, au contraire, un progrès, elle se répandra malgré toute nos mesures de préservation, et l’Académie doit le souhaiter, avant tout autre, elle qui a la mission de faire avancer la science et d’encourager les découvertes ».

Nous passerons sous silence les rapports de Madame Hahnemann avec la famille du Maître. Nous ne pouvons prendre position. Le docteur SÜSS, petit fils d’Hahnemann pu le voir peu avant la mort de celui-ci, rue de Milan (Hahnemann avait habité auparavant près du jardin du Luxembourg).
Le 2 juillet 1843 Hahnemann rend son dernier soupir à cinq heures du matin. Son corps fut embaumé le 3 juillet par le procédé du sulfate d’alumine. Il fut inhumé le 11 juillet au cimetière Montmartre dans une tombe où reposait déjà le peintre Lethière. Aucune prière ne fut dite, aucun hommage ne fut rendu devant sa tombe.

Le 24 mai 1898, le corps de S.H. fut exhumé (découvert en décomposition car le cercueil simplement vissé avait pris l’eau), devant 35 personnes dont le Dr Léon SIMON père, le pharmacien PEUVRIER, le Dr François CARTIER et le Dr SÛSS de Londres.

Les restes se trouvent désormais au cimetière du Père Lachaise, chemin du Dragon (19e division).

 

Bibliographie :

-   A.S. CROLL-PICARD : Hahnemann et l’homéopathie.

-   Dr Robert SEROR : La mort de Samuel Frédéric Christian Hahnemann et ses

    deux tombeaux.

 

 

Dr JO     12.10.06

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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